Quelques semaines après la sortie de son premier album, Big Bang Humain, BBH sort Miles Away, un album entre folk, pop et jazz en anglais dans le texte. Explorant le monde à la frontière du rêve, BBH ne s’éloigne pas tant du fil directeur qu’il semblait s’être imposé avec son album francophone aux teintes électroniques. Bien sûr la langue, bien sûr les instruments, le style, mais pourtant, l’intention, la révolte, le bonheur, l’acceptation, la tristesse aussi, et Desperately happy, texte qui apparaît sous deux noms différents avec deux mélodies différentes sur les deux LP, faisant le pont entre les deux faces d’un même homme.
Avec le départ comme leitmotiv, ce disque nous parle de l’envie d’être ailleurs et de la vie qui nous force à changer, à tout quitter quitte à mourir. De l’amour à la mort - envisagée des deux côtés du fleuve - en passant par la traditionnelle “murder ballad”, BBH évoque la séparation sous toutes ses formes, les regrets ou les envies qui en découlent et n’hésite pas à égratigner en passant un monde qui préfère parfois se regarder le nombril au lieu d’ouvrir les yeux sur les images qui passent.
Avec Miles Away, BBH prend la liberté d’explorer avec un parcours discographique riche en rebondissements.
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Concert privé au Studio RTM pour la sortie de l'album, podcast en écoute sur :